Suite à la deuxième visite de Jean-Claude au podium de l’Orchestre symphonique de Québec, Le Soleil a écrit: “Jean-Claude Picard, qui n’en était pas à sa première invitation avec l’OSQ, allie toutes les qualités essentielles chez un chef d’orchestre : précision du geste, intelligence analytique et éloquence de l’expression. Dans le premier mouvement [Symphonie No. 2 de Nielsen] Picard prend la musique à bras-le-corps avec un engagement qui ne se dément pas du début à la fin. Mais le musicien tire aussi son épingle du jeu dans les mouvements lents, où il fait preuve d’une remarquable détente et d’un vrai sens de l’écoute. [Dans le Concerto pour hautbois de Richard Strauss, Picard] se révèle un accompagnateur de grande classe avec une gestion très fine de l’agogique (les subtiles nuances de tempo tout au long de la partition, très nombreuses chez Strauss).”